Une plaidoirie d’amour

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Extrait : CHAPITRE PREMIER
Agnès d’Antonia — ou plutôt maître Agnès d’Antonia — avait bien fait les choses et dans l’ordre où elles devaient être faites.
Fraîche émoulue du Centre de Formation Professionnelle d’Avocats de Poitiers, titulaire de son CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), elle avait obtenu sans difficulté un contrat de collaboration avec le florissant cabinet Pauron-Simart, sis à L, petite ville de l’Ouest. Pour pouvoir être inscrite au barreau, il avait fallu qu’elle en fasse la demande écrite au bâtonnier de l’Ordre, exerçant à L. Il avait donné son accord. Une voie royale s’ouvrait devant elle…

Supplément au magazine N° 3418 de NOUS DEUX du 01/01/2013.