La seconde confession

Je ralentis à cause du tournant, lorsqu’une femme s’élança devant nous et braqua une lampe dans le pare-brise. Je freina brutalement, au même moment l’inconnue nous cria :
— Hé monsieur, vous n’avez pas un cric.
— J’ai cassé mon cric, pouvez-vous me prêter le vôtre, ajouta une voix d’homme.
— Je m’excuse, mais il va falloir que vous vous leviez, dis-je à Rony, le cric est sous le siège.
La femme tout en déclarant que nous étions vraiment gentils, lui ouvrit la portière et il descendit. Il me rejoignit et, juste au moment où il arrivait près de moi, quelque chose me frappa sur le côté de la tête et je m’écroulai par terre, là où l’herbe était épaisse et douce.