Le petit prisonnier

Je m’appelle Guyvar, mais dans la maison dans laquelle je vis, on m’appelle seulement Restavek. Cette maison, ce n’est pas celle de mes parents. Ils habitent loin d’ici. Ce sont tous les deux de gros travailleurs, courageux, infatigables. Mais c’est malgré tout difficile de nourrir une aussi grande « marmaille ». Car j’ai cinq frères et trois soeurs. C’est moi l’aîné. Et comme mes parents respectent plus que tout l’instruction, ils ont voulu que je vienne ici, à Port-au-Prince, pour étudier.
Un rêve qui va tourner au cauchemar : celui de l’esclavage des enfants.
À partir de 9-10 ans.