L’âge de l’amour

Y a-t-il un âge pour aimer ?
Non !, affirme Constant Germiez. Une solide expérience de la vie, des aventures exaltantes confèrent à cet homme, qui a dépassé la quarantaine, une séduction indéniable : « le charme des tempes grises ».
Non !, déclare également Olivier Meyrat, que ses ambitions politiques, réalisées quand il atteint l’âge mûr, n’empêchent pas de regretter un grand amour, sacrifié quelque vingt ans plus tôt.
Hélas !, proteste Anne Faivret ! Pour elle aussi vingt années se sont écoulées depuis qu’un premier rêve, irréalisé, a fermé son coeur. Restée belle, élégante, mûrie par une existence active, intelligente, admettra-t-elle, comme eux, qu’il n’y a pas d’âge pour aimer ? Que le coeur ne prend pas de rides ? Le bonheur n’est-il pas le désir secret de chacun de nous ?
A travers les épreuves, les difficultés qui la conduiront de sa Bretagne natale à Paris, où se forme sa personnalité, puis en la Bavière romantique, enfin en Turquie où elle tremble et s’émeut, Anne discernera-t-elle, de ces deux hommes qui la convoite, celui qui lui permettra de croire qu’on a toujours l’âge de l’amour ?
Source : Éditions Tallandier.