Le printemps d’Aurelia

Aurelia, jeune fille aussi pure que belle, revenant de chez une vieille domestique qu’elle avait assistée dans ses derniers instants, est importunée par deux jeunes nobles éméchés. Un troisième personnage, gentilhomme aussi séduisant que cynique, la délivre des importuns mais exige sa récompense : un baiser — il le prend et s’éloigne, désinvolte — Aurelia, stupéfaite et honteuse de sa propre absence de réaction, rentre chez elle.
… Elle n’a pas le temps de s’apesantir sur cette aventure, l’oncle avec lequel elle vit depuis la mort de ses parents, meurt à son tour. Il aune fille, Caroline, de quatre ans l’aînée d’Aurelia, mariée très jeune et veuve, qui se trouve quelque part à l’étranger.
La jeune femme revient brusquement en Angleterre et annonce à Aurelia son prochain mariage avec le célèbre marquis de Ryde. Celui-ci a très mauvaise réputation et cela ne fait qu’ajouter à son charme, paraît-il.
Tutrice de sa jeune cousine, dont elle a toujours fait sa confidente, Caroline décide d’emmener Aurelia à Londres. Elles habitent chez le marquis de Ryde, chaperonnées par la grand-mère de celui-ci.
A peine arrivée chez Ryde, Aurelia reconnaît immédiatement en lui l’homme qui lui a pris un baiser et s’aperçoit avec horreur qu’elle l’aime. Elle confie sa peine et son amour au papier sous forme de vers, Ryde lit ceux-ci… et lui avoue l’avoir aimée depuis le baiser volé. Jamais il n’avait pensé rencontrer une jeune fille pure, belle et désintéressée. Mais il ne peut reprendre sa parole à Caroline…
Le jour du mariage arrive et à la dernière seconde surgit un homme qui exige de voir Caroline. A sa vue, celle-ci se jette à son cu. C’est son premier et unique amour, un garçon qui l’adorait et qui, trop pauvre pour la demander en mariage, avait fui. Il revient fortune faite. Discrètement Aurelia s’éclipse et regagne la campagne. Les jours passent et elle pleure. Ryde la rejoindra-t-il ? A-t-il laissé sa place à l’autre ?